17 décembre 2023

La 317ème section, un film de Pierre Schoendoerffer (1965) - Script (dialogues).

Il y a plusieurs années, je retranscrivais le script du film que j'avais vu maintes et maintes fois. Ayant gardé par devers moi ce tapuscrit, je l'avais néanmoins, un jour laissé sur un forum. Depuis, ce fichier pdf a circulé. Néanmoins, il contenait de nombreuses fautes et coquilles.

Voulant le mettre entre toutes les mains, pour les afficionados de Schoendoerffer, je le laisse ici, revu et corrigé :

La 317ème section

J'ai essayé d'être le plus fidèle possible au film sorti en 1965. Certes, il faut avoir lu le livre (publié en 1963), mais le film apporte une autre dimension. De plus, c'est l'auteur lui-même qui l'a réalisé. L'histoire prend corps avec un paysage (le Cambodge), des acteurs remarquables de vérité (Perrin, Crémer, etc.), une réalisation parfaite par un ancien reporter cameraman au sein du Service Cinématographique des Armées en Indochine.

"Nous sommes à Luong Ba, le 4 mai 1954, il est 18H00..."

Le Sous-Lieutenant Torrens, l'Adjudant Wilsdorff, le Sergent Roudier, le radio Perrin, Kut, Ty et les autres. Ils nous ont accompagné, nous les avons suivis. Nous avons marché avec eux, entrepris le périple de Luong Ba vers Tao Tsaï.

 
"On f'ra une bringue à tout casser chez Pellegrin..."

Quand bien même l'on connaît ce film, que l'on a vu et revu, il n'en demeure pas moins que lire le script le fait revivre d'une autre manière. Les images reviennent, les voix, les bruits aussi. C'est une autre façon de regoûter au film, à cette oeuvre magistrale, un moyen aussi de découvrir certains petits détails jusqu'à lors passés inaperçus.

"Alors ? Ils ont gagné la guerre ?..."

Qui n'a pas imaginé passer une soirée "à tout casser" chez Pellegrin, à Kratié ? Quel jeune Sous-Lieutenant n'a pas rêvé d'avoir un Adjudant Wilsdorff à ses côtés ? Quel officier n'a pas embrassé la carrière militaire sans avoir vu ce film ?

"Vous m’faites penser à un rombier. Il était blessé au bras comme Perrin et il t’ressemblait.
 C’était à Berlin en 45, pendant les derniers jours d’la guerre...."

 On a beaucoup parlé et écrit sur ce film, sur Pierre Schoendoerffer. A mon sens, un des meilleurs ouvrages est celui de Bénédicte Chéron intitulé tout simplement "Pierre Schoendoerffer" (CNRS Editions, 2012.).

 
"Le voilà !"

Je ne parlerais pas ici de Schoendoerffer. Je l'ai déjà fait sur ce blog lors du décès de ce dernier. Mais ce post (et ce script) est un nouvel hommage tant l'on n'a jamais fini de remercier nos maîtres.


 
"...Willsdorf , si tu ne r’viens pas, ...cette nuit, ...les bêtes ! J’ai, j’ai p... j’ai peur des bêtes."