26 février 2009

L'ACTION PSYCHOLOGIQUE EN INDOCHINE.

LE DOUGLAS DAKOTA F-RBGZ/47 "HAUT PARLEUR"

Texte de Philippe Raggi, paru dans la Revue Historique des Armées, n° 194, mars 1994, pp. 44-53.


Indochine 1952. La guerre dure depuis plus de six ans. Après l'année du "Roi Jean"(1), qui vit des actions offensives couronnées de succès, la situation générale en Indochine est plus que préoccupante. Le Viet-Minh (V.M.) qui s'est affirmé, passe après la guérilla et le mouvement, à la contre-offensive générale, phase finale de la guerre révolutionnaire.

L'aide chinoise apportée massivement dès le début de 1950 aux troupes de Vo Nguyen Giap, va modifier le rapport de force avec l'armée française. À cause d'elle ce sera pour la présence de la France en cette partie d'Extrême-Orient, le début de la fin. Le drapeau français y aura flotté au total plus d'un demi-siècle.

Cette aide chinoise n'aura été toutefois qu'un des facteurs de la défaite. En effet, il faut ajouter que depuis le début de cette guerre, l'armée française est confrontée à un conflit d'un type nouveau. Les hauts responsables militaires, en grande partie, formés à l'Ecole de Guerre, s'adaptent mal à la technique V.M. dans la conduite des opérations. Parmi les cadres français, certains officiers - jeunes Lieutenants ou jeunes Capitaines au début du conflit - seront cependant en mesure de répondre aux exigences de la "guerre moderne", en sachant oublier les méthodes classiques, ayant acquis un sens aigu du terrain et de l'action, ainsi qu'une expérience sans égale. Ces Officiers pionniers, réussiront - malheureusement trop tard- malgré la lourdeur et la réticence des Etats-Majors, à imposer des structures adéquates pour lutter efficacement contre le V.M.

Un des éléments de cette guerre moderne sera la subversion et son pendant : l'action psychologique. Inexistante jusqu'au début des années 50, cette forme de combat s'élaborera progressivement et sera menée par des unités particulières comme le GCMA (Groupement de Commandos Mixtes Aéroportés), à l'instar de la "Section 49" (2), c'est à dire du SDECE (Service de Documentation Extérieure et de Contre-Espionnage). Il est à noter que des tests ont été toutefois réalisés par la section "action psychologique" du 2ème Bureau, comme ceux sur l'emploi de l'avion Dakota C.47 "Haut-Parleur" (H.P.).

Missions spéciales.

Le 3 décembre 1952, un Dakota C.47 se pose à Hanoi (Tonkin). Cet appareil qui vient de Corée est américain. Il a été mis à la disposition du Général Commandant en Chef de l'époque, le Général Salan, pour trois semaines.

Ce Douglas Dakota n'est pas un avion comme les autres. En effet, la France qui utilise depuis le début du conflit ce type d'appareil, dans sa version de base (pour des missions comme le ravitaillement par air et le largage de parachutistes), va se servir de cet unique exemplaire du C.47 HP, pour des tests dans le cadre des actions du 2ème Bureau. L'avion est doté d'un appareillage particulier et il n'est utilisé que pour mener une forme offensive de l'intoxication, que pour mener "un combat malin et insidieux" (3) : l'action psychologique.

Bénéficiant des derniers renseignements obtenus au cours des essais effectués en Malaisie par la section des recherches opérationnelles (SRO) de l'armée britannique, l'équipage et l'officier chargé de l'action psychologique mirent au point, en accord avec le responsable de la propagande aux F.T.N.V. (Forces Terrestres du Nord Vietnam), la première mission qui commençait le 4 décembre au matin. Ces renseignements en question, recueillis auprès des britanniques, qui utilisèrent avant nous cet appareil, facilitèrent grandement l'organisation des missions et l'emploi de l'avion.

Il s'agissait pour le Dakota de survoler des zones déterminées du territoire Indochinois afin de larguer des tracts, des journaux, et surtout de lancer, par le biais d'un appareillage radiophonique fort puissant, des slogans précis et ce dans les langues et dialectes respectifs des zones survolées (Thaï, Hong, Vietnamien, Laotien, Méo, Mung, Man, Tho, Annamites...). au Nord-Vietnam, l'avion effectuera 10 missions, au Centre-Vietnam 3 missions, et au Sud-Vietnam une mission seulement. L'appareil utilisera la presque totalité de son potentiel aérien au bénéfice du champ de bataille du Tonkin, et les missions consacrées au Centre et au Sud furent réalisées sur l'itinéraire de retour. Au total, le bilan se résume comme suit : 14 missions opérationnelles, 52 heures de vol, 31 heures d'émission de slogans, 4 100 00 tracts largués ainsi que 6 000 journaux. (Cf. Annexe I)

L'utilisation du Dakota H.P.

Au Nord-Vietnam, l'avion survola la zone autonome du Nord-Ouest, et "travailla" sur les Divisions régulières V.M. et la population Thaï. Dans le Delta, ce fut sur les unités régulières ou régionales (dans le cadre des opérations en cours), et l’ensemble des populations y vivant. Dans la région de Thanh-Hou, ce furent les grandes agglomérations et les axes routiers (R.C. n°1).

Au centre-Vietnam, ce seront les régions non contrôlées par l’armée françaises et les agglomérations de Tourane, Hué et Nhatrang, qui feront l'objet de "traitement" par l'appareil en question.

Au Sud-Vietnam, la mission unique se fit sur les régions non contrôlées ainsi que sur les populations amies (en particulier Saïgon).

La date de restitution de l'appareil, fixée impérativement au 20 décembre, imposa aux responsables de l'action psychologique, une préparation hâtive et souvent précipitée de ces missions. Le rapport fait sur l'emploi de l'avion (4) précise "qu'un prêt à échéance moins rapprochée aurait permis une utilisation plus opérationnelle et plus opportune d'un potentiel aérien qu'il convenait d'employer à tout prix."

En ce qui concerne le mode d'utilisation, la plupart des émissions furent réalisées en utilisant des textes préparés et enregistrés à l'avance. Cependant quelques contre-temps (météo défavorable, priorité d'une mission dans un secteur non prévu) obligèrent l'utilisation d'un microphone. Le compte-rendu d'utilisation souligne que ce procédé, qui donna de moins bons résultats à l'audition, "ne devait pas être condamné à priori".
Contrer l'adversaire autrement que par les armes.

Le Dakota H.P. était utilisé rappelons-le, pour le compte de la section "Action Psychologique" du 2ème Bureau. Mais qu'entendons-nous précisément par "Action Psychologique" ? Il s'agit d'une forme de combat particulière, non seulement pour se défendre, pour dérouter l'adversaire sur nos intentions, pour l'induire en erreur sur notre organisation, nos possibilités ou nos activités, mais aussi de mettre en échec sa propagande et son influence en jetant le trouble dans les esprits, par tous les moyens.

Ainsi, englobe-t-elle tous les procédés de propagande et de sujétion psychologiques connus ou imaginables. Largement comprise, elle donne accès aux domaines les plus divers et parfois les plus éloignés des préoccupations coutumières des armées : domaine politique, économique, religieux, social, humain.

Le combat mené en Indochine de 1946 à 1954, fut laborieux, car la France avait en face d’elle une armée politique, l’armée du Viet-Minh. Et il s’agissait pour les Français aussi – en dehors du combat classique – de construire du positif, d’imprégner le Vietnam d’une idéologie ou, tout au moins, d’un esprit, systématiquement, rationnellement, selon un plan d’ensemble. Cet esprit, encore fallait-il l’avoir pour tenter de l’inculquer !

L’Action Psychologique, branche de l’ « Action », requiert des qualités, des connaissances. Il s’agit de connaître à fond l’adversaire, sur le plan général comme sur le plan local, dans sa doctrine, ses principes, ses méthodes, ses finesses et ses erreurs ; dans ses activités, son organisation, ses dissensions. En même temps, il s’agit de se pencher sur les populations, ralliées ou non, pour découvrir leurs fibres sensibles au travers de leurs tendances, de mesurer leur degré de sympathie pour l'un ou l'autre camp, en analyser les motifs.

C'est après ce travail, et après seulement, que la possibilité est donnée d'orienter l'Action, la propagande, l'attitude des combattants militaires. Mais ceci demandait de pénétrer réellement le pays en question (l'Indochine), de se passionner, pour lui, sinon il n'y aurait pas eu plus de possibilité d'action psychologique que d'Action tout court. Arrivé à ce point de notre analyse, il nous est plus aisé de saisir la porté, la richesse, la justesse des slogans utilisés par le Dakota C.47 H.P.

Les slogans utilisés.

Différents thèmes sont abordés, comme le "Service Auxiliaire Obligatoire" :

- Dan Công (5) ! Qu'avez-vous fait pour mériter ces travaux forcés que vous inflige le Viet-Minh ?
- Dan Gong ! Vous croyez être à l'abri, mais nous vous distinguons très bien de notre avion.
- Dan Công ! Votre calvaire n'est pas terminé ! les V.M. n'en sont qu'à leur sixième campagne automne-hiver.

"L'Impôt Agricole" aussi, fait l'objet d'attention :

- L'impôt agricole nourrit le V.M. et prolonge la guerre.
- Paysans votre production vous sera entièrement volée par le V.M.
- Après votre paddy (6), le V.M. vous demandera le sang de vos fils.
En zone contrôlée par l'armée française, les slogans sont adaptés :

- La présence d'un seul V.M. suffit à troubler la sécurité de votre village.
- Les troupes nationales assurent votre protection. Si vous voulez sauvegarder la sécurité de votre village, dénoncez les cadres V.M. qui s'y infiltrent.
- La récolte est terminée ! En donnant votre paddy au V.M., vous contribuez à faire traîner cette guerre en longueur et à prolonger votre propre calvaire.

Les slogans lancés au dessus des populations en zone de guérillas sont tout aussi ciblés :

- Les V.M. de la Paix sèment la peur et récoltent tout le fruit de votre peine.
- Constatez, compatriotes! Les V.M. ne viennent chez vous qu'une fois la récolte terminée : ils ne s'intéressent qu'à votre paddy !
- Constatez, compatriotes! Les V.M. n'établissent jamais leur cantonnement dans les villages pauvres. Seuls les greniers de paddy les attirent !

Au dessus des zones totalement aux mains de l’armée V.M. (réguliers et régionaux), les slogans sont aussi déstabilisants :

- Combattants V.M. ! Comptez vos morts de la campagne automne-hiver 1951 et dites-vous bien que le Delta est le tombeau des unités V.M.
- Combattants V.M. ! Vos chefs incapables vous conduisent chaque année à la boucherie !
- Combattants V.M. ! Vous n'êtes pas les seuls à avoir le droit d'aimer votre pays et à savoir l'aimer! En face de vous, il ne manque pas de patriotes éclairés.

Toujours dans les régions aux mains du V.M., les renseignements obtenus par les services compétents, permettent d'adresser des slogans à des Divisions V.M. précises, comme la DD 308, la 312, la 316, la 320 :

- Camarades des DD 308-312-316-320 ! Faites le bilan de vos pertes actuelles ! Et comptez les chances qui vous restent de survivre à cette 6ème campagne automne-hiver.
- Que pouvez-vous contre l'aviation? Pas plus que l'œuf ne peut contre la pierre!
- Camarades des DD 308-312-316-320 ! Tous vos sacrifices sont vains ! Vous seuls supporterez les conséquences de votre témérité !

Au dessus de certaines populations survolées, comme ici pour les Thaï, les slogans sont bien entendu en rapport avec la situation locale :

- Compatriotes Thaï! Les V.M. ont résolument sacrifié des milliers de jeunes gens pour venir vous opprimer dans votre pays !
- Compatriotes Thaï de Lao-Kay, Phong-Tho ! Tant que durera cette guerre, vous n'aurez pas cessé de souffrir ! Aidez les troupes franco-vietnamiennes à rétablir l'ordre et la sécurité.
- Mettez-vous toujours en groupe en terrain découvert pour que l'aviation ne vous mitraille pas.

Ainsi encore sur la R.P. 41 (7) et au dessus de Parang, Sop San, Yen Chau, Dinh Lap, Tien Yen, Langson... d'autres slogans seront lancés, toujours avec rigueur, méthode, finesse afin d'obtenir un impact maximal. Il s'agit toujours de répandre des idées simples, susceptibles de toucher progressivement l'ensemble des populations. Les slogans, les tracts que déversait le Dakota H.P., exploitaient une situation, réfutaient la propagande adverse sur un point déterminé, avertissaient les populations, les éclairaient, leur inculquaient du positif, lançaient des rumeurs. Tout ceci peut sembler banal mais, une idée qui fusait au bon moment, se multipliait à l'extrême et servait donc les intérêts français.

Des résultats, un enseignement, une méthode.

L'impact des tests effectués par le Dakota H.P. ne fut pas négligeable. Le fait que certains comptes-rendus V.M. aient été reproduits, dans leur intégralité (les slogans et textes) prouvait l'efficience de ce mode nouveau de propagande.

Le prêt de plusieurs appareils identiques et pour un laps de temps plus long aurait permis, aux services spécialisés en matière de propagande, de s'intégrer plus activement dans le cadre des activités militaires françaises en Indochine et aurait donné à la Guerre Psychologique une forme beaucoup plus incisive et vraisemblablement plus efficace. Abondèrent dans ce sens, auprès de leurs autorités respectives, M. Ehrlich, chargé de la propagande auprès des services de l'information américaine en Indochine, ainsi que le Chef de Bataillon Tran Tu Oai, de l'Etat-Major de l'armée vietnamienne, qui participèrent à une des 14 missions du Dakota C.47 H.P. Il ressort de l'observation sur ce point particulier de l'activité de l'armée française en Indochine, que le maître mot qui aurait pu modifier le sort de la situation sur place était : adaptation.

Le V.M. fut plus vigoureux, inventif, que les militaires français ne l'imaginaient. Son caractère communiste s'était affirmé dans ses actes, dès le début, en dépit de ses allégations. Comme tel, il hérita des méthodes imaginées à Moscou, éprouvées par Mao Tse Toung, mises au point un peu partout durant la seconde guerre mondiale.

Aux troupes françaises prêtes pour le combat, le V.M. a opposé, derrière un rideau de troupes populaires, une machine politique trop nouvelle et trop complexe pour son adversaire.

Par sa politique trouble, insidieuse, mensongère mais efficace, le V.M. a fait surgir une idéologie dans le peuple même; la guerre devint une croisade. La masse entière s'est vue intégrée dans la résistance populaire, mouvante et dynamique. Un effort prodigieux de propagande s'était appliqué sur elle, puis un remarquable travail d'éducation : éducation politique profonde qui fit renaître le peuple à une vie nouvelle en dehors de laquelle bientôt, il n'eut plus d'autre horizon. C'était élever l'Action Psychologique au rang de première institution d'Etat, en faire l'assise de tout un système.

La force du V.M. communiste était là. Canalisant à son profit deux courants force sans précédents, la marche en avant du prolétariat et celle des peuples dits opprimés, il encra, un mythe surfait mais efficace au plus profond de la masse, homme par homme, selon un plan d'ensemble, selon un rite standard assez souple pour réussir.

Face à cette armée V.M., l'armée française en Indochine était la principale force vive. Elle aurait dû s'adapter. L’ « Action » et en particulier 1’ « Action psychologique » étant avant tout œuvre d'imagination, les cadres (officiers, sous-officiers) auraient dû - pour s'instruire politiquement, pour éduquer ensuite leurs hommes et les populations - abandonner un conformisme coutumier, né de la discipline ancestrale mais proche de la passivité intellectuelle.

Et qui, plus que nul autre, peut parler et conclure ces propos, sinon le Colonel Roger Trinquier, spécialiste de la guerre de guérilla, de la guerre subversive ? Dans son livre paru en 1961 ("La guerre moderne"), cet homme unique et remarquable, dont les hauts responsables militaires et politiques n'ont pas fini d'exploiter les travaux, disait : "La guerre moderne [révolutionnaire (8)] n'ayant pas été codifiée, reste encore officiellement ignorée. (...) Dans cette guerre d'un type particulier, comme dans les guerres classiques d'autrefois, c'est une nécessité absolue d'employer toutes les armes dont se servent nos adversaires; ne pas le faire serait une absurdité. Si nous avons perdu la guerre d'Indochine, c'est en grande partie parce que nous avons toujours hésité à prendre les mesures qui s'imposaient, ou que nous les avons prises trop tard."(9)


Notices - Bibliographie :

Les informations sur l'emploi du C.47 "Haut-parleur" sont issues des recherches effectuées auprès des archives de l'Armée de Terre (S.H.A.T.) : 10H439 et 10H 2559.

Sur la guerre subversive et la guerre psychologique en Indochine on peut lire :

- Les maquis d'Indochine. Roger Trinquier. Edition SPL. Ligugé 1976. (Epuisé)
- La guerre moderne. Roger Trinquier. La table ronde. Mayenne 1961. (Epuisé)
- Guerre, Révolution, Subversion. Roger Trinquier. : "' Nouvelles Editions Latines. Paris 1964.
- Revue Historique des Armées. N°2, 1979. "Témoignages sur les maquis d'Indochine" de Roger Trinquier.
- Le Viet-Minh et la guerre psychologique. Yvonne Pagniez. La Colombe 1955.
- Revue «Stratégie». N°41, Jan./Fev./Mars 1975. "Guerre psychologique et propagande communiste au Vietnam" de B. Haggman.
- Guerre du peuple, armée du peuple. Vo Nguyen Giap. Fr. Maspero. Cahier libre 82. Paris 1966. (Epuisé)
- La guerre révolutionnaire. Claude Delmas. P.U.F. Coll. que sais-je ? Paris 1959.

Et sur la guerre de guérilla et la stratégie en général on peut se référer à :

- Œuvre I : Textes militaires. Ernesto Che Guevara. FM/Petite Collection Maspero. Paris 1976. (Epuisé)
- Le socialisme et l'homme. Chap. La guerre de guérilla: une méthode. Ernesto Che Guevara. FM/Petite Collection Maspero. Condé-sur-noireau 1967. (Epuisé).
- L'art de la guerre. Sun Tzu. Champs Flammarion. N° 58. Saint-Amand-Montrond (Cher) 1972.
- Œuvres choisies de Mao Tsé Toung (5 vol.). Edition en langues Etrangères. Pékin 1967.
- Stratégie de la guérilla. Gérard Challiand. Idées/Gallimard. Saint-Amand (Cher), nouvelle édition 1984. Et la plupart des ouvrages de G. Challiand.


Annexe 1

Missions n° 1
Date : 04 décembre 1952
Durée : 2h45
Emission : 1h00
Largage : 100 000 tracts.

Missions n°2
Date : 05 décembre 1952
Durée : 3h35
Emission : 3h00
Largage : 250 000 tracts.

Missions n°3
Date : 06 décembre 1952
Durée : 2h35
Emission : 2h20
Largage : 200 000 tracts.

Missions n°4
Date : 07 décembre 1952
Durée : 4h35
Emission : 3h45
Largage : 200 000 tracts + 2 000 journaux.

Missions n°5
Date : 08 décembre 1952
Durée : 3h15
Emission : 2h30
Largage : 285 000 tracts + 1 500 journaux.

Missions n°6
Date : 11 décembre 1952
Durée : 4h40
Emission : 3h45
Largage : 400 000 tracts.

Missions n°7
Date : 12 décembre 1952
Durée : 3h05
Emission : 1h20
Largage : 300 000 tracts + 1 200 journaux.

Missions n° 8
Date : 13 décembre 1952
Durée : 4h05
Emission : 3h00
Largage : 500 000 tracts.

Missions n°9
Date : 14 décembre 1952
Durée : 3h40
Emission : 3h00
Largage : 300 000 tracts + 1 200 journaux.

Missions n°10
Date : 15 décembre 1952
Durée : 3h25
Emission : 2h30
Largage : 450 000 tracts.

Missions n°11
Date : 16 décembre 1952
Durée : 2h30
Emission (total 11 & 12) : 2h30
Largage (total 11 & 12) : 500 000 tracts.

Missions n°12
Date : 16 décembre 1952
Durée : 1h00

Mission°13
Date : 17 décembre 1952
Durée : 2h00
Emission : 1h30
Largage : 300 000 tracts.

Missions n°14
Date : 18 décembre 1952
Durée : 1h30
Emission : 0h30
Largage : 300 000 tracts.

Notes :

(1) Le Général Jean de Lattre de Tassigny, Haut-commissaire et Commandant en Chef en Indochine de décembre 1950 à janvier 1952.
(2) Crée le 7.4.51 par décision n' 174/OB.BL/ED.
(3) Col. Roger Trinquer. Rapport d'activité du GCMA, 4ème Trimestre 1952.
(4) Fait à Saigon le 20 décatie 1952.
(5) Auxiliaires civils du V.M.
(6) Riz non décortiqué.
(7) R.P. 41 : Route Provinciale n°41.
(8) Ndr.
(9) La guerre moderne. Pages 186-187.

2 commentaires:

  1. Merci pour cet article très intéressant. je viens de découvrir votre blog et j'en suis très content. Des articles sérieux et instructifs

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  2. A mon tour de vous remercier pour votre message encourageant.
    Cordialement,
    Philippe Raggi

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