21 septembre 2021

L'être dans le retrait

Je dois faire un aveu : j’ai été démocrate. A ma décharge, ce fut de façon temporaire. Mais voici donc que cette période est achèvée.

J’avais trente ans quand j’urnais pour la première fois, c’était dans un bureau de vote parisien ; je me vois encore me rendant dans l’isoloir pour scrutiner… Certes, toutes ces années, je ne déposais pas systématiquement de bulletin lors des « fêtes de la démocratie », mais seulement quand il y avait un espoir : celui de perturber les lignes ou de secouer le ronron politique et surtout pour voir les trognes des bien-pensants le soir des résultats…

Mais ces dernières années ont eu raison du vernis dont je m’étais revêtu jusqu’à lors (j'étais encore grimé en « être humain démocratique »). A présent, je rentre dans une autre phase, loin des mascarades, de ces jeux grotesques et mensongers.

Mais enfin, pourquoi voter ? alors que mathématiquement, la France est déjà vendu à l'oligarchie, aux Pharisiens, à la peste cosmopolite, à la gangrène mondialiste ? Les esprits sont maintenant anesthésiés, télévisionnés, Bourdinisés, Salaméhisés, Hanounahisés, podosphèrisés, en un mot …démocratisés.

Ite misa est.

Il faut urgemment partir vers les terres encore vierges de l’im-monde, de la « nocence », vers ces ilots de France qui subsistent encore ici et là sur le territoire et dans certains esprits, ce « territoire » qui n’est même plus national d’ailleurs, juste un vulgaire terrain de camping où l’on se vautre dans le matérialisme vulgaire, l'uniformisation raboteuse, la veulerie généralisée, la corruption des esprits, le consumérisme totémisé et où la barbarie est déjà dans les murs, dans les têtes (j’allais dire dans les cerveaux…).

schmadri

Les chutes de Schmadribach (Suisse, Canton de Berne),
tableau de 1822, par Joseph Anton Koch (1768 – 1839).

Il faut trouver un lieu de paix, de calme, de beauté simple ; c’est une question de survie. Nos âmes sont en péril, notre tranquillité aussi. Oui, il nous faut du beau. C’est d’une nécessité vitale !

L’homme habite en poète, à dit le célèbre philosophe de la forêt noire ; il faut y pré-tendre. Tâchons d’y souscrire, de nous y atteler.

Voilà un beau projet : le ré-enchantement…

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